RGPD Newsletters, l’après 25 mai 2018

J’en reçois des centaines par semaine, dont la plupart auxquelles je ne me suis jamais inscrite, et je sais bien que c’est votre cas aussi, alors j’imagine que vous aussi supprimez la plupart de ces courriers, sans même les lire…

1 juin 2018 par IsaBP

La Règlementation Générale de Protection des Données est appliquée depuis le 25 mai et a changé les modalités notamment, en ce qui concerne les envois de newsletters.  Voilà 2 ans que l’on connaissait la date butoir et pourtant, la majorité des entreprises aura été prise de panique dans les derniers jours.

Pour en savoir plus sur les modalités d’applications de la RGPD, CLIC.

Il y a eu un avant, il y aura donc un après 25 mai.

RGPD Newsletters, l’après 25 mai 2018

Depuis quelques années, je ne suis plus très fan des newsletters, je n’en envoi jamais excepté pour les vœux de début d’année. J’en reçois des centaines par semaine, dont la plupart auxquelles je ne me suis jamais inscrite, et je sais bien que c’est votre cas aussi, alors j’imagine que vous aussi supprimez la plupart de ces courriers, sans même les lire… Partant de ce fait, j’ai supprimé les formulaires d’inscriptions de mes sites (ici et mon agence Web) depuis quelques temps déjà.

Pourquoi ? Parce que je trouve que le retour de ce mode de communication est trop faible par rapport à l’investissement. Une newsletter, c’est beaucoup de travail : graphisme, contenu rédactionnel, les frais de routage, l’étude et analyse des statistiques… pour une visibilité à moins  de 25% des courriers compte tenu des modules anti-spams des boites emails. (et 25% est pourtant un chiffre très honorable).

Parce que j’ai de bien meilleures retombées pour mes clients et moi-même, via les publications sur les réseaux sociaux : un article -> un post -> une publicité = des statistiques qui donnent le tournis pour un prix de revient très inférieur à l’envoi de newsletter.

Alors bien sûr, tout ceci est tout de même stratégique et doit être étudié au cas par cas.

Aucune généralité ne peut être faite lorsqu’on parle communication ; trop de facteurs doivent être pris en compte et certaines activités sont dépendantes de ce moyen de communication pour leurs ventes. Mais, si cette nouvelle réglementation compromet l’avenir de la newsletter, démarquons nous, communiquons autrement et profitons-en pour améliorer l’expérience utilisateur au travers d’échanges constructifs sur les réseaux, plutôt qu’un courrier impersonnel envoyé par grand nombre que peu d’entre eux prendront la peine de lire et encore moins de répondre.

N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire ou à me contacter pour en parler.